l'automne de 1952, Pierre Parsus concourt au Prix de la Villa Abd El Tif, prix important ouvert aux peintres français jusqu'à 40 ans et donnant droit à un séjour de deux années dans une splendide villa mauresque dominant de ses jardins la baie d'Alger.
Remportant ce concours, il y vivra avec Lucette et peindra toute l'année 1953 et celle de 1954.
Rentré en métropole le 10 juin 1955, il retrouvera un parfum d'Orient durant tout l'été qui suit, durant un séjour de travail à Malaga (Espagne).
Sa vision de peintre sera comme déséquilibrée un temps par la lumière d'Alger et de Tipasa, ainsi que par la co-existence à la Villa d'autres peintres. Mais ce sont les sensations colorées vécues en Algérie, qui viendront plus tard en faire un peintre ivre de couleurs intenses.
A son retour en France, Pierre Parsus, pour vivre et retrouver le cours de sa vie, dut vendre la majorité des oeuvres qu'il ramenait. Plus tard, il fit don de trois d'entre elles au Musée National de l'Orientalisme, à Narbonne.
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