Chers visages

P
eindre pour exprimer l'insaisissable de la figure humaine, corps et visage, est demeuré pour Pierre Parsus tout au long de son parcours de peintre une exaltante entreprise.
De 1934 à 1940, durant l'enfance et l'adolescence, et de 1945 à 1950, la personne de la Mère, motif vénéré, est dessinée inlassablement. Le face à face, amoureux, silencieux se clot à la fin de l'été 1958 par d'ultimes aquarelles.
Au visage de la Mère s'ajoute dès 1946, celui de la femme aimée, l'épouse, et les années venant celui de Louise la mère de Lucette qui, moins nerveuse, pose à volonté.
D'esprit plus romantique, les représentations de la figure paternelle peintes d'après de furtifs dessins ou aquarelles témoignent d'amour et de secrète compassion pour l'éternel opposant à la vocation de son fils.
Les autres modèles, qui motivent le peintre, furent toujours puisés avec empathie dans l'entourage proche.
Pierre Parsus, par ailleurs, reçoit nombre de commandes de portraits à Paris, Alger et à Nîmes, et souvent de portraits d'enfants.
Demeurant passionné avant tout par l'expression de la présence et de l'âme de son prochain, Pierre Parsus aura évolué de l'analyse psychologique à une transposition lyrique, une célébration de l'Etre par la couleur.


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